Publié dans Editorial

Des opportunités

Publié le vendredi, 06 décembre 2024

CEO Summit ferma ses portes. Madagasikara, hôte d’une rencontre de haut niveau entre les chefs d’entreprise et les capitaines d’industrie de l’océan Indien, au nombre de 500 participants, se trouve en face de grandes opportunités. Environ 500 CEO, des chief executive officers, des présidents directeurs généraux, de grands leaders économiques  évoluant dans l’espace indianoceane, se concertent pour établir ensemble le schéma traçant les voies et les moyensaptes à créer un développement harmonieux au sein de l’océan Indien. Les cinq Etats membres, les Comores, La Réunion (France), Madagasikara, Maurice et Seychelles y sont représentés.

 

Quoi qu’on dise, la Grande île, jadis appelée la Grande Terre, étant la plus grande en superficie, retrouve peu à peu sa place, son lustre d’antan. Un certain Jean Claude de l’Estrac, ancien secrétaire général de la COI (2012 – 2016) devait avouer il n’y a pas longtemps de cela que « la Grande île fut l’eldorado de l’océan Indien ». Incontestablement, le pays avance actuellement en dépit des défis colossaux à relever.

En fait, en quoi consiste l’objectif principal de ce Sommet, une grande première à Madagasikara ?

En faisant la synthèse des interventions lors de l’ouverture au Novotel Ankorondrano, l’objectif principal tourne  autour de deux grands axes : élargir les réseaux entre les leaders économiques de l’OI et favoriser les interconnections entre les îles. A terme, il s’agit de créer à la fois un cadre d’unité et d’ouverture selon les dires du président du Syndicat des Industries de Madagasikra (SIM) Tiana Rasamimanana, co-organisateur sinon initiateur central du CEO Summit 2024 Antananarivo (Madagasikara).

D’ailleurs, tous les intervenants lors de l’ouverture louèrent le mérite voire les opportunités de la Rencontre. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry, honorant de sa présence au CEO Summit, devait réitérer le rôle primordial tenu par l’industrialisation dans la transformation économique de la région. D’emblée, il n’a pas manqué de saluer l’initiative du SIM, notamment de son dynamique président, pour avoir créé cette plateforme de dialogue stratégique, CEO Summit, visant à créer des opportunités d’investissements pour promouvoir le développement de la région, à travers des axes stratégiques et de collaboration. Rafaravavitafika Rasata, l’autre personnalité étatique de marque, ministre des Affaires étrangères de la Grande île, profite de l’occasion pour mettre en exergue le défi géopolitique à relever. Le chef de la diplomatie malagasy attire l’attention des CEO présents sur l’importance de considérer que ce qui se passe ailleurs - troubles et panique à cause des guerres et conflits divers - pourraient très bien nous concerner. En tout cas, nous sommes dans une situation géopolitique internationale dominée par l’incertitude. A la région qui est la nôtre de s’adapter. La capacité d’adaptabilité n’est pas une option, c’est une nécessité. C’est dans ce cadre global que les leaders économiques de l’océan Indien doivent évoluer. Et l’ambassadeur de la délégation européenne, Roland Tobia, étant un partenaire incontournable, signala que ce CEO Summit ouvre la voie à la création d’un climat des affaires favorables. Il attire l’attention des chefs d’entreprise et capitaines d’industrie qu’il va falloir instaurer ce climat des affaires favorable pour attirer les investissements, qu’ils soient étrangers ou nationaux (malagasy) permettant à ces derniers de créer des entreprises et  lancer des projets.

Justement, les Malagasy sauraient-ils saisir la balle au bond ? A chacun d’y répondre ! 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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